BACH MINIMALISTE

LA TEMPȆTE

Bach minimaliste : sous ce titre, se cache un dialogue entre la musique du grand Jean-Sébastien Bach et celle de compositeurs du XXe siècle. La Tempête nous offre une soirée musicale et visuelle rare et envoûtante.

À la tête de La Tempête, désormais en résidence au Théâtre Impérial, Simon-Pierre Bestion fait se rencontrer Bach, particulièrement son sublime concerto en ré mineur pour clavecin, et plusieurs compositeurs du XXe siècle. Dans la musique de Bach, il entend « un paradoxe saisissant entre la légèreté de la mélodie et la frénésie rythmique » ; une musique dont il a peu à peu goûté « la poésie mathématique », c’est-à-dire les structures cachées sous l’entrain et la virtuosité, qui lui a rappelé les boucles et les développements grisants de musiciens comme Henryk Górecki ou John Adams. D’où l’idée de faire dialoguer ces répertoires et d’ajouter au programme les Litanies de Jehan Alain (1911-1940), « qui répètent inlassablement la même simple mélodie, tour à tour puissante, rythmique, mélancolique, solennelle, joueuse ». Pour enrichir ce dialogue, Simon-Pierre Bestion fait également se rencontrer les disciplines en invitant la plasticienne Jemma Woolmore. Celle-ci a conçu une architecture visuelle issue du design musical de chaque œuvre, qui a abouti à une douzaine de structures (de bois, de tulle, etc.) disposées au sein de l’orchestre et autour du clavecin. Étoffé de projections, ce dispositif plongera le spectateur dans un bain sonore et visuel sans début ni fin.

Dans le cadre du Festival Les Composites

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